La fin des fiches Google My Business pour 2024 ?

Les fiches d’établissements Google My Business seront-elles encore présentes en 2024 ?

Peut-être pas ou pas comme aujourd’hui, selon certaines rumeurs circulant sur internet ces dernières semaines, après la récente adoption de la législation sur les marchés numériques, appelée Digital Markets Act.

La fin de Google My Business en 2024 ?

Les fiches d’établissements présentes sur Google My Business existeront-elles encore après mars 2024. C’est la question que se posent certains internautes depuis l’entrée en vigueur du Digital Markets Act.


Avec le  DSA (Digital Service Act), les différents pays d’Europe ont pris à bras le corps les problèmes juridiques engendrés principalement par l’expansion de certaines grandes entreprises sur internet comme les GAFAM (Google – Amazon – Facebook – Apple – Microsoft).

Le DMA, lui, s’intéresse plus avant aux problèmes éthiques concernant la concurrence sur le marché global de l’Internet.

Le constat est que les mastodontes du web tels que Google n’ont pas toujours respecté les droits des utilisateurs, ou encore, utilisent des solutions anticoncurrentielles en développant des outils qui sont en situation de monopole sur le marché numérique.

La Commission européenne souhaite créer un espace de concurrence plus juste et loyal entre les différents acteurs du web. C’est notamment pour ces raisons que le DMA a été rédigé puis voté.

Avec cette nouvelle réglementation, ainsi que celle du DSA, qui s’intéresse principalement à la licéité des contenus, la Commission européenne espère rendre les réseaux sociaux et les grands sites mais aussi l’ensemble du Web, plus équitable pour tous leurs utilisateurs.

Nous allons faire le point sur ce nouveau texte, dont la mise en application définitive est prévue pour mars 2024.


  • Dans un premier temps nous préciserons ce qu’est une fiche Google My Business ;
  • Puis nous expliquerons ce qui est prévu par le DMA (Digital Markets Act) ;
  • Enfin, nous verrons ensemble dans quelles mesures cette réglementation touche les fiches d’établissement Google My Business ;

Nous finirons par les limites de ce bouclier européen face aux pratiques de concurrence parfois déloyales des GAFAM et autres géants du Web.

Qu’est-ce que Google My Business ?

Google My Business est une solution gratuite, proposée par Google depuis 2014, qui permet aux entreprises de créer une fiche d’établissement sur Internet. Cette fiche, lorsqu’elle est correctement remplie, permet de mettre en avant l’établissement lors des recherches effectuées par les internautes via Google.

Ainsi, plus une entreprise renseigne sa fiche d’établissement, plus elle est mise en avant lors des recherches Google, ce qui lui permet de toucher facilement et sans aucun frais des clients potentiels.


Cette fiche est tellement importante pour gagner en visibilité qu’elle pourrait s’apparenter à une “carte d’identité numérique” dans laquelle on retrouve :

  • Le nom de l’entreprise
  • Son adresse
  • Ses coordonnées (numéro de téléphone, mail)
  • Son site internet et le lien vers ses réseaux sociaux
  • Ses horaires d’ouvertures habituels et exceptionnels (jours fériés)
  • Ses photos (images de l’établissement, des produits et services…)
  • Toute information souhaitée : promotions en cours, présentation de l’activité, évènements…

Cette fiche dynamique est également le support de notations concernant l’entreprise offertes aux internautes. Elle figure ce que le Web 2.0 dans ses fonctionnalités et ses usages a permis comme interactions avec le public.

Chaque visiteur peut ainsi exprimer son avis sur l’expérience vécue avec l’établissement.

Chaque mois, des statistiques sont fournies par Google aux entreprises. Celles-ci connaissent alors :

  • Le nombre d’appels téléphoniques reçus grâce à cette fiche ;
  • Le nombre de demandes d’itinéraires pour se rendre vers leur société ;
  • Le nombre de fois où leur établissement a été vu lors d’une recherche en ligne.

Mais avec l’arrivée du DMA, ce système d’informations pourrait changer.

Regardons de plus près ce qu’est le DMA, pour quelles raisons ces pages My Business semblent visées et quelles seront les conséquences de son application sur la diffusion de ces fameuses fiches My Business.

Qu’est-ce que le DMA (Digital Market Act) ?

Le Digital Markets Act est une législation mise en place par la Commission européenne. Cette loi a été votée en juillet 2022, puis publiée en octobre de la même année.

Le DMA est entré en vigueur en mai 2023 et vise uniquement les entreprises qui ont une position de ce que la Commission a désigné comme “contrôleur d’accès” sur Internet.

Quelles sont les entreprises désignées comme contrôleur d’accès par le DMA ?

La Commission européenne a désigné sept contrôleurs d’accès — Google, Alphabet, Amazon, Apple, ByteDance, Meta (WhatsApp, Facebook, Instagram) et Microsoft.

Elle a définit qu’un contrôleur d’accès est une société qui correspond aux critères suivants :

Au cours des trois dernières années, celui-ci :

  • Contrôle un ou plusieurs services de plateforme essentiels* dans au moins trois États membres de l’Union Européenne.
  • Réalise un chiffre d’affaires annuel d’au moins 7.5 milliards d’euros au sein de l’UE ou dispose d’une capitalisation boursière d’au moins 75 milliards d’euros
  • Possède au moins 45 millions d’utilisateurs finaux mensuels établis dans l’UE.
  • Possède au moins 10 000 entreprises utilisatrices établies dans l’Union Européenne.

* Les services de plateforme essentiels se comptent au nombre de 10, on retrouve :

  • L’intermédiation (places de marché, magasins d’applications),
  • Les moteurs de recherche,
  • Les réseaux sociaux,
  • Les messageries en ligne,
  • Les plateformes de partage de vidéos,
  • Les services de publicité,
  • Les systèmes d’exploitation,
  • Les services cloud,
  • Les navigateurs
  • Les assistants virtuels.

Ce sont donc bel et bien les grandes puissances du numérique qui sont touchées par cette nouvelle loi.

Quels sont les objectifs de le DMA face à ces sociétés ?

Le DMA souhaite promouvoir une concurrence plus équitable sur internet entre petites et grandes sociétés.


Il espère mettre fin aux pratiques non concurrentielles de ces très grosses entreprises qui, grâce à leur position de monopole, obtiennent la plus grande place sur le marché et continuent de croître, grâce à une connaissance exponentielle des utilisateurs.

La protection des consommateurs n’est pas en reste : le DMA prévoit, conjointement avec la DSA, différentes mesures pour encadrer l’usage des données personnelles des utilisateurs.

Quels sont les points reprochés aux contrôleurs d’accès ?

Cette nouvelle législation des marchés numériques considère que les contrôleurs d’accès (les GAFAM principalement) privilégient le classement de leurs propres outils dans les pages de résultats des moteurs de recherches (aussi appelées SERPS – acronyme de Search Engine Result Page, ou page de résultats des moteurs de recherche).

Ce classement qui met en avant de façon préférentielle certains résultats joue ainsi le rôle de concurrence déloyale face aux entreprises qui n’utilisent pas leurs différents systèmes.


Prenons un exemple pour y voir plus clair :

Un hôtelier souhaite mettre en avant les avis de ses clients, sur sa fiche d’établissement My Business. Celui-ci a également un site web dont une page dédiée récupère les avis de ses clients via une plateforme indépendante d’avis telle que Avis-vérifiés, la Société des Avis Garantis, ou Trusted Shop.


Par la présence proéminente de la fiche Google, les avis publiés sur ces sites seront naturellement beaucoup moins visibles, relégués en seconde place.
D’autant que Google ne permet pas d’intégrer les avis de ces sites dans les fiches d’établissement My Business.


Il a ainsi un monopole sur les avis que le DMA souhaite restreindre.

Google, par sa position majoritaire favorise les sites les plus influents dans ses premiers résultats de recherches. Dans le cadre de l’hôtellerie, on pense directement aux sites comme Booking, Trivago ou encore Tripadvisor.


Notre hôtelier, s’il ne souhaite pas entrer dans les systèmes mis en place par une immense plateforme comme Google, qui récupère la quasi-totalité du marché, se retrouve donc derrière tous ces grands sites et perd alors toute visibilité envers ses potentiels clients.


Du côté des abus, nous pouvons également citer le fait que :

  • Google crée automatiquement des fiches établissement pour les entreprises existantes, et ce, sans l’accord du propriétaire. S’il s’y oppose et souhaite supprimer cette fiche, il ne le pourra pas. Google lui opposera le fait que la fiche diffuse les données publiques inscrites au Greffe du Tribunal de Commerce.
    Et qu’en cas d’avis négatif, le propriétaire de l’établissement peut répondre à son auteur.
    Or, la fonctionnalité de notation de cette fiche ne s’apparente en aucun cas au référencement de données légales, il s’agit d’une fiche d’avis permettant d’attribuer une valeur d’appréciation subjective et potentiellement abusive sur l’entreprise.
    Pour ce problème, Webcleaner a la solution, pour contrer cette parade et supprimer la fiche d’établissement sur Google, avec tous les avis, tant positifs que négatifs.
  • La présence d’avis clients, elle, impose que ces derniers aient une adresse GMAIL, tenue par Google. Ce système exclusif d’avis peut bloquer l’intérêt des utilisateurs à avoir d’autres boites mails mais aussi dissuader le gérant d’une entreprise de faire appel à des sociétés tierces pour récolter les avis de ses clients.
  • Les sociétés de réservations telles que Booking, Tripadvisor ou Yelp, de leur côté, vendent des abonnements et imposent leurs règles aux différentes entreprises souhaitant trouver de nouveaux prospects. Cela va de la simple commission aux demandes de prix préférentiels pour apparaître sur leur site. Si l’hôtelier n’entre pas en accord avec ces conditions, celui-ci se retrouve avec une visibilité fortement impactée. Les sociétés de réservation ayant la possibilité de rétrograder tout établissement, selon leurs propres motifs.

Quels changements sont espérés avec la mise en place du DMA ?

Avec l’application de cette législation, les contrôleurs d’accès auront pour interdiction :

  • De mettre en avant de façon plus favorable leurs propres produits ou services face à ceux de leurs concurrents ;
  • D’utiliser les données de leurs utilisateurs* sans leur consentement.
  • De bloquer les entreprises** qui utilisent leurs services, en leur refusant le droit de travailler de la même façon sur d’autres canaux de distribution.

* L’usage de ces données leur permet jusqu’à maintenant d’améliorer leurs connaissances de chaque utilisateur et de ses besoins. Ces informations récoltées offrent tout ce qui est nécessaire pour réaliser un système de publicité ultra-ciblé et personnalisé pour chaque personne. Celles-ci sont ensuite envoyées sur les différents canaux de communication dont chaque contrôleur d’accès dispose et qu’il peut revendre. Leur communication est donc particulièrement efficace et leur permet d’accroître leur expérience utilisateur et leur bénéfice.

** Les entreprises bloquées le sont à l’image de notre premier exemple sur l’hôtellerie : une plateforme de réservation d’hôtels soumise au DMA ne pourra pas imposer aux hôteliers de pratiquer des prix plus bas sur sa plateforme par rapport à leur site individuel, ni les pénaliser par des sanctions commerciales le cas contraire.

Quelles sont les obligations des entreprises soumises au DMA ?

Toutes les entreprises désignées par la Commission européenne comme étant contrôleurs d’accès doivent :

  • Permettre à tout utilisateur de désinstaller les applications préinstallées sur son ordinateur ou téléphone. Chaque personne devant pouvoir choisir les services par défauts qu’il souhaite utiliser sans que cela lui soit imposé. Dont ceux faisant partie des services clés de l’économie numérique.
    Exemple : le moteur de recherche par défaut.
  • Rendre les services de messageries interopérables. Par exemple, un utilisateur de WhatsApp doit pouvoir discuter avec une personne sur Telegram, sans que cette dernière ait à télécharger l’application WhatsApp.
  • Autoriser l’accès aux fonctionnalités auxiliaires et matériels informatiques des ordinateurs et smartphones aux développeurs d’applications pour permettre à chaque entreprise d’évoluer avec les mêmes possibilités.
  • Ouvrir l’accès aux données essentielles pour les entreprises qui utilisent leurs plateformes. L’objectif étant de permettre à chaque annonceur de tester et auditer les métriques publicitaires fournies (indicateur de mesure utilisé pour juger de l’efficacité d’une activité ou campagne marketing sur Internet), afin de mieux contrôler les résultats et les retours sur investissement.
  • Accorder le partage des informations clients : pour les vendeurs actifs sur les places de marché telles Amazon Market Place, chaque vendeur pourra connaître l’adresse e-mail de son client et bâtir avec lui une relation de confiance.

Par quels moyens le DMA est-il mis en place ?

La Commission européenne est la seule instance habilitée à faire appliquer la règlementation du DMA.

Cependant, pour permettre un travail de qualité et adapté, il a été convenu d’une assistance qui sera opéré par ces différents acteurs :

 

  • Un groupe d’experts de haut niveau, composé des organismes et réseaux européens pertinents en matière de régulation du numérique.
  • Les autorités nationales de concurrence (la DGGCRF pour la France) : celles-ci peuvent ouvrir des enquêtes sur d’éventuelles infractions au DMA et ont l’obligation de transmettre leurs conclusions à la Commission européenne.
  • Toute autre partie impliquée dans la mise en œuvre de la régulation numérique peut appuyer la Commission européenne en faisant part de ses observations et des manquements à la réglementation du DMA lors de ses différentes procédures.

Quels sont les risques encourus par ces maîtres de l’accès internet, en cas de non-respect du DMA ?

Le Digital Markets Act (DMA) propose des sanctions significatives en cas de non-respect des règles par les grandes plateformes numériques.

Voici quelques-uns des risques encourus par celles-ci :

  • Une amende pouvant aller jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires mondial total ;
  • En cas de récidive, une amende pouvant aller jusqu’à 20% de son CA mondial total
  • En cas de non-respect systématique du DMA (au moins trois fois, en 8 ans), la Commission européenne peut ouvrir une enquête de marché et imposer des mesures coercitives (dont l’interdiction de réaliser des acquisitions dans le domaine du numérique).

Pour autant, est-ce que ces amendes vont réellement bloquer les “patrons” d’Internet ?

Bien que les sommes puissent paraître incroyablement élevées, celles-ci ne sont pas, du moins dans un premier temps, incommensurables aux yeux de ces grandes firmes.

Les fiches d’établissement Google My Business vont-elles disparaître avec l’application du DMA ?

Le Digital Markets Act n’impose pas la suppression des fiches d’établissement Google My Business.

Son objectif est d’éviter concrètement l’auto-favoritisme de la méga-structure qu’est Google vis-à-vis d’entreprises à la taille plus modeste, spécialisées dans la notation.


Comme nous l’avons vu, il est à l’heure actuelle impossible de laisser un avis sur une page Business Google sans adresse Gmail. Alors que les avis laissés sur les autres sites et plateformes permettent l’identification par n’importe quelle adresse e-mail, Yahoo.com, LaPoste.net, Hotmail.

Avec le DMA, la Commission européenne souhaite que ce type d’abus, qui permet de mettre en avant de façon déloyale une offre face à celles de ses concurrents, ne soit plus possible.


Les fiches établissements Google jusqu’alors mieux positionnées dans les résultats de recherches devraient être, à l’avenir, moins favorisées dans ses résultats.

On peut imaginer que Google permettra la création d’une fiche My Business ou la possibilité, pour un utilisateur, de noter une enseigne sur cette fiche, sans obligation de créer une adresse Gmail.

Et que lesdites fiches devront paraître avec moins de proéminence, pour laisser la place aux autres sites d’avis précédemment cités.


La fiche My Business se positionnant alors en dessous et non plus au-dessus de tout autre résultat, comme c’est déjà le cas lorsqu’une recherche Google assez large d’une activité donne plusieurs résultats de fiches, positionnés à mi-hauteur de la page.

L’application de cette loi ne signifie donc pas la suppression de Google My Business mais son adaptation à ces nouvelles exigences légales en matière de concurrence.

Un autre point est que ces fiches Google sont dans de nombreux cas créées par Google ou par des plateformes propriétaires telles que Doctolib, sans aucune autorisation du propriétaire de l’entreprise.


Si le gérant propriétaire de l’établissement souhaite supprimer la fiche, Google le lui refuse au prétexte qu’il n’est pas le créateur ni le modérateur de cette fiche, sous-entendant que cette dernière a été auto-générée, niant par là sa qualité d’hébergeur.

Google se dégage ainsi de sa responsabilité éditoriale, au prétexte que les données de l’entreprise sont des données publiques extraites notamment des tribunaux de commerce et qu’elles sont par-là « aisément accessibles sur le Web ».


Or, ces fiches d’information sont également des supports de notation anonyme, qui peuvent porter atteinte à la réputation des entreprises.

WebCleaner a travaillé depuis des années à supprimer ces fiches d’établissement Google My Business, qui présentent une atteinte aux droits de leurs responsables, au travers des actions juridiques menées par des juristes partenaires.


Il est désormais possible de supprimer sa fiche Google My Business avec WebCleaner en quelques semaines. Cette prestation d’effacement de la fiche My Business est garantie par les Conditions Générales de Vente de WebCleaner.

Quelles sont les limites du DMA ?

Bien que cette nouvelle loi européenne sur le digital soit une bonne chose pour favoriser des entreprises moins grandes, celle-ci ne devrait pour autant pas réussir à tout modifier.

En effet, prenons l’exemple des moteurs de recherche :

Pour répondre aux besoins des utilisateurs, les différents moteurs de recherches doivent en premier lieu adapter la réponse à la demande exprimée.

Pour ce faire, les différents algorithmes vont sélectionner naturellement les résultats les plus pertinents et les mettre en avant dans les résultats.


Une entreprise importante, en termes de contenus, d’informations et de connaissances aura donc naturellement plus de visibilité et d’impact qu’une entreprise plus modeste.

Plus l’écart est fort entre les deux, plus la petite entreprise aura du mal à remonter et devenir visible.

La fin de Google My Business ?

La mise en place du Digital Markets Act (DMA) en 2024 marque un tournant significatif dans la régulation du marché numérique, visant à instaurer une concurrence plus juste entre les géants du web et les entreprises de plus petite envergure.


Comme vous l’aurez compris grâce à cet article, les fiches d’établissement Google My Business ne seront pas supprimées, mais le DMA vise à corriger les pratiques illégitimes des grandes plateformes, notamment en matière de classement préférentiel et d’utilisation des données des utilisateurs.


Les contrôleurs d’accès, tels que Google, Microsoft, et d’autres, seront soumis à des obligations strictes et des sanctions en cas de non-respect.

Cependant, malgré les intentions louables du DMA, certaines limites persistent, notamment dans le domaine des moteurs de recherche, où la taille et la notoriété des entreprises influent naturellement sur leur visibilité.


Il reste à voir comment la mise en œuvre de cette réglementation impactera réellement les pratiques des géants du numérique et si elle parviendra à créer un environnement plus sain pour toutes les entreprises et pour les utilisateurs d’Internet.